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Le risque d’AVC diminué chez les personnes vivant près d’un espace vert ?

Vivre à proximité d’espaces verts réduirait de 16 % le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) d'après une étude. Cela serait dû au fait que la concentration en polluants atmosphériques y est moins élevée.

La présence d’espaces verts diminue le risque d’AVC ischémique

Après avoir observé les conditions de vie d’environ 3,5 millions d’individus âgés de plus de 18 ans, les chercheurs en sont arrivés à la conclusion suivante : le risque de développer une ischémie – type d’accident vasculaire cérébral le plus courant – est significativement réduit chez les personnes habitant à moins de 300 mètres d’un espace d’agrément végétalisé. Il faut entendre par-là zone engazonnée et/ou arborée, voire garnie de cours d’eau naturels (ruisseau, rivière, fleuve…).

Qu’est-ce que l’accident vasculaire ischémique, exactement ?

Encore appelé infarctus cérébral ou attaque cérébrale, l’AVC ischémique est dû à l’obstruction d’une artère ou d’un vaisseau. Le sang circule alors plus lentement, voire cesse totalement de circuler dans la partie du cerveau concernée. Ce dernier n’est donc plus (ou plus suffisamment) oxygéné.

Les polluants atmosphériques incriminés dans la survenue d’AVC

Pour cette étude, les chercheurs espagnols de l’Hospital del Mar, de l’Institut de la santé mondiale de Barcelone et du ministère de la Santé du gouvernement de Catalogne ont travaillé de concert. Les analyses des scientifiques se sont concentrées sur la pollution atmosphérique causée par le trafic routier. Parmi les polluants relevés aux alentours du domicile des participants à l’étude :

- Les particules fines inférieures à 2,5 microns (particules PM2,5) ;

- Le dioxyde d’azote (NO2) ;

- Les particules ultrafines de noir de carbone ou carbone suie (BC, pour black carbon).

Les résultats montrent que pour de 10 microgrammes (µg) de dioxyde d’azote par m3 relevés dans l’atmosphère, le risque d’ischémie augmente de 4 %. Ce risque est même plus élevé en ce qui concerne le noir de carbone : +5 % pour seulement une présence de 1 microgramme/m3.

En conclusion, le risque de développer un accident vasculaire cérébral est réduit chez les personnes entourées de verdure. Cette étude permet aussi de mieux comprendre les facteurs pouvant conduire à l’apparition de cette maladie, ajoutent les auteurs.

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Pour aller plus loin...

Les risques liés à la pollution atmosphérique. À court terme, elle peut causer des irritations, aggraver une maladie respiratoire (asthme, bronchite chronique…), voire provoquer une crise cardiaque. Sur le long terme, cette pollution favorise notamment la survenue de maladies cardiovasculaires et de cancer du poumon, d’après Santé Publique France.

Ischémie et facteurs de risque. Selon Le Journal des Femmes, la survenue d’un AVC ischémique peut être favorisée par l’âge, le tabagisme, l’hérédité ou encore certaines pathologies comme le diabète, l’obésité, l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie.

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