Centenaires : 4 secrets pour vivre plus longtemps
Vivre longtemps tiendrait à quelques habitudes. Maintenez une alimentation saine et peu calorique, cultivez les liens sociaux, pratiquez diverses activités et vous aurez déjà mis toutes les chances de votre côté. Autre paramètre à ne pas négliger : le patrimoine génétique.
1. Adopter une alimentation saine
Ce premier secret de longévité n’en est pas un : manger sain est un conseil valable à tous les âges de la vie.
> Un régime faible en calories
Cependant, les scientifiques ont constaté, selon Femme actuelle, que la consommation d’aliments spécifiques et les régimes faibles en calories favorisaient la longévité. Selon France Télévision, plusieurs habitants de régions isolées vivent centenaires. La particularité de ces peuples de zones dites bleues repose notamment sur leur alimentation.
> Prendre de bonnes habitudes
À Okinawa, par exemple, les habitants arrêtent de manger avant même de ressentir la satiété. Une bonne idée, car ça leur permet de limiter leur sensibilité à l’insuline et de limiter le risque de souffrir d’obésité et de diabète de type 2.
L’étude évoquée sur Femme actuelle a permis de conclure qu’il convient de manger moins, de consommer des aliments les plus naturels possible. Pratiquer le jeûne intermittent ou manger en limitant ses apports caloriques sont des moyens efficaces pour vivre plus vieux.
> Les aliments à privilégier
Les boissons et aliments antioxydants sont fortement recommandés pour bien vieillir. Les centenaires de Sardaigne, d’Okinawa et de Nicoya consomment des boissons antioxydantes telles que, respectivement, le vin rouge, le thé vert et le café. Riches en flavonoïdes, elles renforcent les vaisseaux sanguins et améliorent la circulation.
Les alimentations hypocaloriques ont aussi des effets notables sur la santé. En Sardaigne, dans la province de l’Ogliastra, les habitants ont une alimentation très frugale principalement faite de produits à base de lait de brebis, de châtaignes et de noix. Dans la péninsule de Nicoya au Costa Rica, les habitants mangent presque exclusivement des légumes et des légumineuses riches en fibres. Ces alimentations peu riches en calories leur permettent de vivre vieux.
2. Maintenir les liens sociaux
Selon Futura Sciences, d’autres éléments entrent en ligne de compte. Les nombreux centenaires ont des habitudes de vie et des traits de personnalité communs. Ils ont des objectifs et des activités dans la vie (cultiver leur jardin, aider les habitants du village, faire à manger pour leur famille…) et parviennent à gérer leur stress.
Autre point commun de ces personnes âgées : leur appartenance à une communauté et le lien fort qu’elles entretiennent avec leur famille.
Les liens sociaux sont, en effet, un élément clé de la longévité : ils permettent de ne pas être isolé. Une vie sociale riche réduit le risque de décès prématuré de 50 % selon Ouest France. Les activités sont indispensables dans ce contexte. Elles permettent de se sentir utile.
3. Pratiquer une activité physique modérée
Bouger est important pour bien vieillir. Il n’est pas pour autant nécessaire de pratiquer des sports intenses. Dans les Blue Zones, les habitants ne pratiquent pas forcément d’activités physiques intenses : ils jardinent, se déplacent en marchant. De la même manière, l’activité cérébrale aide considérablement à bien vieillir selon l’Institut Amelis. En lisant ou en résolvant des problèmes par exemple, les neurones travaillent et entretiennent le cerveau.
4. Être chanceux à la loterie génétique
Malgré une bonne alimentation, une activité modérée et des liens sociaux forts, la part génétique reste un facteur important. C’est un élément sur lequel il est difficile d’influer. Avec des parents centenaires, il y aura par conséquent plus de chance de bénéficier de ces atouts génétiques.
Les chercheurs de l’université de Bologne en Italie ont étudié pour la première fois des séquençages de génomes entiers selon Medisite. L’étude a identifié cinq changements génétiques communs aux personnes âgées de plus de 100 ans.
Les changements observés permettraient d’enclencher la destruction des cellules endommagées et de limiter le vieillissement. Tous ces processus de modifications génétiques impliquent notamment une baisse considérable du risque de contracter un cancer.
Pour aller plus loin...
Les centenaires dans les pays développés : dans les pays dont le niveau socio-économique est élevé, le nombre de centenaires est plus important qu’ailleurs. En France, par exemple, il y a près de 21 000 centenaires, soit vingt fois plus qu’en 1970. Selon l’Insee, en 2060 ce chiffre pourrait être multiplié par dix.
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