Combien de Français ont du diabète ?
Selon le Centre Européen d’Étude du Diabète (CEED), le diabète touche 4,5 millions de personnes en France, soit près de 7 % de la population. Un million d’entre elles l’ignorerait, faute de dépistage. Ce taux de prévalence est en constante augmentation.
Quelles sont les différentes formes de diabète ?
Il est important de distinguer le diabète de type 1 (DT1) du diabète de type 2 (DT2). Le premier est dû à l’absence de sécrétion d’insuline par le pancréas, par destruction des cellules productrices. On parle d’insulinorésistance. C’est la forme de diabète la plus fréquente (92 % des cas, selon l’Assurance Maladie), mais aussi la plus grave. Le second résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme. Il survient le plus souvent entre l’enfance et le début de l’âge adulte.
Comment le diabète est-il diagnostiqué ?
Il est à noter que cette maladie chronique se caractérise par une hyperglycémie (excès de glucose – sucre – dans le sang). Comme le corps ne dispose pas de l’hormone insuline nécessaire à l’utilisation du glucose, celui-ci stagne dans le système sanguin au lieu d’être transporté vers les cellules. Le diagnostic est confirmé si la glycémie à jeun est supérieure ou égale à 1,26 g/l (ou 7 mmol/l) sur deux dosages successifs.
Comment le diabète se traite-t-il ?
La sédentarité, l’excès de poids et les mauvaises habitudes alimentaires sont les principales causes de cette maladie. Le facteur familial peut aussi jouer.
Comme l’explique Top Santé, le traitement du diabète repose, en tout état de cause, sur des mesures hygiéno-diététiques :
- Surveillance de l’alimentation ;
- Contrôle de la tension artérielle et du taux de cholestérol ;
- Autosurveillance du taux de glycémie à l’aide d’un stylo autopiqueur (systématique pour le DT1, au cas par cas pour le DT2) ;
- Suivi de l’hémoglobine glyquée (HbA1c) – c’est-à-dire la moyenne glycémique sur une période de 2 à 3 mois – par opposition à la glycémie à jeun ou capillaire, qui permet d’évaluer l’état glycémique à un instant donné ;
- Pratique d’une activité physique régulière (d’intensité modérée en cas de DT1).
Le diabète de type 1, dit aussi insulinodépendant, nécessite en outre des injections quotidiennes d’insuline. Pour le diabète de type 2, ou non-insulinodépendant, des antidiabétiques oraux et/ou des médicaments destinés à stimuler la production d’insuline sont la plupart du temps suffisants. Lorsqu’il est lié à un problème de poids, le DT2 peut guérir spontanément. La perte des kilos superflus permet en effet, dans certains cas, de normaliser la glycémie.
Il s’agit de la première maladie pandémique non contagieuse. Toutes les 6 secondes, une personne en meurt.
Quelles sont les complications possibles du diabète ?
Outre les symptômes courants (fatigue, nausées, soif excessive, faim impérieuse, lente cicatrisation des plaies…), le diabète peut, lorsqu’il est mal contrôlé, se compliquer sévèrement et entraîner :
- Une infection des membres inférieurs – orteil(s) seul(s), pied(s) voire jambe(s) entière(s) – avec risque d’amputation ;
- Une insuffisance rénale, impliquant des séances de dialyses régulières ;
- Le développement de maladies cardio-vasculaires, infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral (AVC) en première ligne ;
- Une cécité.
Le régime alimentaire des diabétiques
Celui-ci repose ni plus ni moins sur une alimentation équilibrée. Privilégiez les féculents (sucres lents), les fruits, les légumes et les poissons, limitez les produits gras, salés et sucrés. Pour éviter les variations glycémiques (hypoglycémie vers hyperglycémie et inversement), veillez également à ne sauter aucun repas et à prendre des collations si vous en ressentez le besoin.
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