Combien de Français sont touchés par le cancer du testicule ?
Chaque année en France, près de 2 000 nouveaux cas de cancer du testicule sont recensés selon la Ligue contre le cancer. Relativement rare, il représente 1 à 2 % des cancers masculins.
Qu’est-ce que le cancer du testicule ?
Le cancer du testicule est une tumeur maligne qui prend naissance au sein même du testicule, la glande génitale masculine. Dans 95 % des cas, il se développe à partir des cellules productrices de spermatozoïdes. On parle de tumeurs germinales. Ces tumeurs se décomposent en deux types :
- Les tumeurs germinales séminomateuses, ou séminomes (40 % des cas) ;
- Les tumeurs germinales non séminomateuses (60 % des cas), classées en sous-groupes (carcinomes embryonnaires, tératomes, tumeurs du sac vitellin, choriocarcinomes…).
La tumeur non séminomateuse est généralement de moins bon pronostic. Elle peut par ailleurs être constituée de plusieurs cellules cancéreuses. Elle est alors dite mixte.
La maladie survient le plus souvent chez les hommes jeunes âgés de 20 à 35 ans. Si le taux de prévalence évolue continuellement à la hausse (+2,5 % entre 1980 et 2005), le taux de mortalité, lui, reste très faible (0,0025 décès pour 1 000 cas).
Cancer du testicule : quels facteurs de risques ?
La cryptorchidie, ou testicule non descendu (le testicule n’est pas présent dans la bourse), est l’une des premières causes de cancer du testicule. L’atrophie testiculaire – c’est-à-dire la diminution du volume du testicule – est un autre facteur de risque important. Elle peut notamment faire suite à un accident ou aux oreillons. La maladie pourrait aussi être favorisée par l’exposition aux perturbateurs endocriniens (mercure, parabènes, phtalates, etc.). Enfin, comme pour tout cancer, le tabagisme, l’obésité ou encore la consommation excessive d’alcool constituent des facteurs favorisants.
Comment le cancer du testicule est-il détecté ?
Le plus souvent, ce cancer est découvert fortuitement, lors d’un examen radiographique (échographie, scanner, IRM) ou encore à l’occasion d’une palpation/autopalpation testiculaire, mettant en évidence la présence d’une masse dure.
Les troubles de la fertilité peuvent aussi être révélateurs d’un cancer du testicule. Très rarement, des signes cliniques comme des douleurs ganglionnaires ou des douleurs abdominales/pelviennes peuvent être ressentis par le patient.
Quels sont les traitements du cancer du testicule ?
Le traitement de ce cancer est avant tout de nature chirurgicale, rappelle Le Journal des femmes. Le chirurgien réalise ce que l’on appelle une orchidectomie, c’est-à-dire l’ablation du testicule atteint. Selon le type de tumeur et son stade, un traitement de radiothérapie et/ou de chimiothérapie peut être entrepris en complément. Si la tumeur est localisée et qu’elle ne porte pas atteinte à l’enveloppe testiculaire, la chirurgie peut être suffisante.
Quelles complications après un cancer du testicule ?
La stérilité est l’une des principales complications du cancer du testicule. C’est la raison pour laquelle la congélation du sperme est systématiquement proposée aux patients avant tout traitement. Le risque de développer un cancer sur l’autre testicule n’est pas non plus exclu : il est de l’ordre de 2 à 5 % dans les 25 années suivant la guérison.
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