Combien de Français sont victimes d’une crise cardiaque chaque année ?
La Fondation pour la recherche médicale (FMR) évalue à 120 000 le nombre de personnes victimes d’une crise cardiaque chaque année en France. La mortalité reste élevée : 10 % des patients décèdent dans l’heure,15 % dans l’année.
Qu’est-ce qu’une crise cardiaque ?
Le terme de crise cardiaque est utilisé pour désigner l’infarctus du myocarde, le muscle cardiaque assurant la circulation sanguine. La crise cardiaque se produit lorsqu’une artère du cœur se bouche partiellement ou totalement, le plus souvent en présence d’un dépôt de plaque de graisse, mais aussi parfois d’un caillot de sang. Le cœur n’est alors plus suffisamment approvisionné en oxygène. Il s’asphyxie et, dans un délai très court – environ 4 heures après le début de l’infarctus –, les cellules du myocarde concernées meurent à leur tour.
L’arrêt cardiaque est à différencier de la crise cardiaque, bien qu’il puisse y faire suite. Lors d’un arrêt, le cœur cesse subitement de battre. Conséquence ? Le sang (et donc l’oxygène) ne circule plus dans l’organisme. Il s’agit, dans un cas comme dans l’autre, d’une urgence vitale.
Quels sont les signes de l’infarctus du myocarde ?
La crise cardiaque se manifeste d’une manière très caractéristique, avec des douleurs aigües et persistantes (plus d’une vingtaine de minutes)dans la poitrine, irradiant dans le bras gauche – côté du cœur –,le dos et les mâchoires. Ces symptômes peuvent s’accompagner de nausées, de vertiges, voire d’un malaise.
Comment l’infarctus du myocarde se soigne-t-il ?
Deux principales méthodes sont employées pour rétablir la circulation sanguine dans le muscle du cœur :
- La thrombolyse (injection d’une substance destinée à dissoudre le caillot sanguin) ;
- L’angioplastie (pose d’un cathéter – sonde très fine – en vue d’élargir l’artère obstruée).
Quelles sont les complications de l’infarctus du myocarde ?
La crise cardiaque peut se compliquer de diverses manières et évoluer notamment vers :
- Une insuffisance cardiaque chronique (70 % des cas d’infarctus) ;
- Une artériopathie oblitérante des membres inférieurs (artères des jambes obstruées, dans la plupart des cas, par un dépôt de graisse) ;
- Un accident vasculaire cérébral (AVC).
Une récidive d’infarctus n’est pas non plus à exclure.
Comment prévenir l’infarctus du myocarde ?
Certains risques sont évitables, d’autres non. L’âge et les prédispositions génétiques (antécédents familiaux de maladies cardio-vasculaires) ne peuvent évidemment être anticipés. Vous pouvez en revanche agir sur d’autres facteurs, en particulier :
- Le tabagisme (réduction, et dans l’idéal, arrêt) ;
- Le diabète (surveillance, suivi…) ;
- L’obésité (votre médecin traitant sera, de prime abord, votre meilleur interlocuteur) ;
- La sédentarité ;
- Le stress.
En somme, toutes les mesures hygiéno-diététiques sont les bienvenues.
Les femmes sont quatre fois moins à risque que les hommes avant la ménopause, mais elles le sont tout autant après, selon l’INSERM.
Quels réflexes adopter en cas d’arrêt cardiaque ?
90 % des arrêts cardiaques sont imputables à une maladie cardio-vasculaire, dont l’infarctus du myocarde, selon la Fédération française de cardiologie. La Croix-Rouge rappelle les trois gestes d’urgence à entreprendre en cas de respiration anormale sur une victime inconsciente : défibriller (sile matériel adéquat est à portée), appeler le 15, faire un massage cardiaque (30compressions thoraciques suivies de 2 insufflations, et ainsi de suite, jusqu’à l’arrivée des secours ou jusqu’à ce que la respiration revienne à la normale).
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