Une charte de bonnes pratiques pour les gynécologues
Franceinter.fr révèle que le collège national des gynécologues vient de publier une charte des bonnes pratiques en consultation que les médecins affichent en cabinet. Ce texte établit notamment qu’une femme a le droit d’être accompagnée lors de la consultation et qu’elle peut refuser la présence d’un tiers dans la salle d’examen.
Les modalités d’affichage de la charte par les signataires
Après les révélations de violences gynécologiques et obstétricales, l’ensemble de la profession se mobilise. Dans cette charte, les gynécologues membres du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens de France (CNGOF) reconnaissent la volonté de la patiente comme priorité lors de la consultation.
Les médecins signataires permettent à leurs patientes d’en prendre connaissance avant d’entrer dans le cabinet. La charte est affichée dans la salle d’attente. Elle précise clairement les circonstances dans lesquelles l’examen clinique est réalisé.
Un examen pelvien n’est pas systématique
Parmi les règles établies par la charte se trouve la confirmation que l’examen pelvien est facultatif. Le toucher pelvien peut être refusé dès le début de la consultation. `
À partir de 25 ans, il est important de réaliser une fois par an un toucher pelvien dans le cadre du dépistage des cancers du col de l’utérus. Mais il n’est pas obligatoire, la patiente peut le refuser si elle n’en a pas envie.
Le gynécologue doit alors lui demander de reprendre rendez-vous pour sa réalisation, et lui rappeler les risques éventuels. L’interruption de l’examen avant qu’il soit terminé est également possible, si la patiente n’est pas à l’aise. Elle a le droit de demander son interruption à n’importe quel moment.
Le toucher rectal est un geste spécifique à certaines situations
Le gynécologue peut pratiquer cet examen médical uniquement dans le cas de certains troubles de l’endométriose. Ce geste permet un meilleur diagnostic. Cependant, il ne peut être effectué qu’avec l’accord de la patiente, en toute connaissance de cause. La charte précise que le professionnel de santé doit avoir expliqué les raisons de cet examen avant de le commencer.
Le premier examen gynécologique
Si vous consultez un spécialiste de la gynécologie parce que vous voulez un moyen de contraception, mais que vous êtes encore vierge, l’examen pelvien n’est pas conseillé. De la même façon, des problèmes de régularité de vos menstruations n’impliquent pas un examen clinique. Si le professionnel estime qu’il en a besoin pour établir un diagnostic, il devra avoir votre consentement pour le réaliser.
La charte insiste également sur le respect de la pudeur de la patiente. Si vous ne désirez pas être totalement nue devant votre médecin, il devra respecter votre choix. Certains choisissent de faire d’abord une palpation de la poitrine et de ne faire l’examen pelvien que lorsque la patiente s’est couvert le haut du corps.
Pour aller plus loin…
Chiffre clé : 1 femme sur 3. Selon le site Femmeactuelle.fr, une femme sur trois n’a pas consulté de gynécologue depuis trois ans. Pourtant, l’examen gynécologique permet de repérer d’éventuels problèmes de santé comme un kyste ovarien ou dans un sein.
Qui est habilité à effectuer le suivi gynécologique ? Trois praticiens sont habilités à réaliser le suivi gynécologique des femmes en bonne santé : le médecin de famille, le gynécologue et la sage-femme.
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