9 choses à savoir sur la sophrologie

La sophrologie est une technique thérapeutique relativement récente : elle a été conçue par le neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo dans les années 1960. Initialement, cette méthode a été créée dans un but exclusivement médical, d’accompagnement thérapeutique des patients. Au fil du temps, son utilisation s’est étendue au domaine du développement personnel.

Alfonso Caycedo a puisé son inspiration dans des techniques diverses en cherchant à garder le meilleur de chacune.Il s’est appuyé sur des méthodes occidentales comme l’hypnose et des techniques de relaxation et de suggestion positive telles que la méthode Coué. De plus, Alfonso Caycedo a accompli des voyages en Orient au cours desquels il a approfondi ses connaissances de méthodes orientales comme la méditation, le yoga et le zen. En piochant dans ces influences diverses, il a créé le mariage parfait entre l’Orient et l’Occident.

Le terme « sophrologie » est inspiré du grec ancien : 
- « sôs » signifie harmonieux, équilibre ; 
- « phren » signifie l’esprit, la conscience ; 
- « logos » signifie étude, science. 

Le fondateur de la sophrologie a mis au point une méthode unique et a édicté tout un panel d’exercices de manière très précise. On peut diviser ces exercices en deux grandes catégories :
- Des exercices de relaxation dynamique qui sont des mouvements doux pratiqués en harmonie avec la respiration. Inspirés du yoga, ils sont accessibles à tous et permettent de prendre conscience de ses sensations physiques. Ils aident à mieux connaître son corps et à se détendre ;
- Des sophronisations qui sont des visualisations guidées par la voix du sophrologue. Celui-ci suggère une image mentale sur laquelle le patient va se concentrer, afin de réactiver des sensations positives. 

Différents courants de sophrologie se sont développés, mais tous s’appuient toujours sur la respiration, la décontraction musculaire et la visualisation d’images positives. 

- Renforcer sa confiance en soi en vue d’un évènement important (entretiens d’embauche, compétitions sportives, examens, hospitalisation), mais aussi de manière générale (pour les adolescents notamment) ;
- Les futures mamans : la sophrologie permet de mieux vivre les changements et gênes liés à la grossesse, puis au 3e trimestre elle viendra en complément de l’aide médicale proposée par les sages-femmes pour la préparation à l’accouchement ;
- Mieux gérer le stress et ses conséquences (insomnie, anxiété, dépression) ; 
- Améliorer la qualité du sommeil ;
- Accompagner un traitement médical dans le cas de maladies graves : la sophrologie aidera à mieux supporter les traitements contre le cancer par exemple, à garder une image de soi positive et à mobiliser l’énergie nécessaire pour se soigner ;
- Mieux vivre un changement de situation (deuil, divorce, déménagement). 

Les séances individuelles sont idéales pour les personnes qui souffrent de timidité ou de manque de confiance en elles. Elles offrent une approche personnalisée et sont également adaptées lorsque la problématique du patient touche au domaine de l’intime.

Les séances collectives donnent lieu à des moments d’échanges et de convivialité, car les participants sont invités à partager en fin de séance leur ressenti sur ce qu’ils ont expérimenté. Les cours collectifs peuvent venir en complément de cours individuels, afin de maintenir un entrainement régulier. Autre avantage : le coût est moins élevé que celui des séances individuelles. 

Pour maintenir son efficacité sur le long terme, il faut pratiquer la sophrologie régulièrement. De huit à dix séances peuvent être nécessaires pour intégrer la méthode, la comprendre et l’expérimenter. Entre deux sessions, il est recommandé de faire des exercices assidûment pour s’entraîner. Le sophrologue a deux objectifs principaux : nous faire comprendre le fonctionnement de la sophrologie et nous apprendre à être capable de réaliser les exercices de manière autonome.

Médecine douce et non invasive, la sophrologie est accessible à tous.Néanmoins, pour les personnes souffrant de troubles psychiatriques graves,la méthode devra être adaptée. Elle sera contre-indiquée lors des phases délirantes. Pour les enfants, elle peut être pratiquée dès l’âge de 4 ou 5 ans, avec des techniques adaptées.

Que ce soit en individuel ou en collectif, la séance sera toujours divisée en trois parties :
- Un échange entre le praticien et le ou les participants, afin de connaître leurs attentes et besoins ;
- Des exercices : en général, une session de relaxation dynamique suivie d’exercices de visualisation positive ;
- Un second échange pour faire un bilan sur le ressenti du ou des participants.