5 choses à savoir sur un kinésithérapeute
Principalement reconnue pour ses apports en matière de rééducation, la kinésithérapie permet également de traiter de nombreux troubles, notamment des problèmes de posture ou des difficultés respiratoires.
1 - Des soins soumis à prescription médicale
En général, c’est le médecin traitant ou un chirurgien qui décide si le patient a besoin de séances de kinésithérapie. Le médecin oriente le patient vers le kinésithérapeute le mieux adapté à la situation.
2 - Une profession règlementée
En France aujourd’hui, le titre de kinésithérapeute est uniquement attribué aux personnes ayant suivi une formation validée par le Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes et étant inscrites au Conseil national de l’Ordre.
3 - Une formation de 5 ans
Selon le site du CIDJ, le passage par un institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) est obligatoire pour devenir kiné en France. Pour intégrer un de ces instituts, les candidats doivent avoir valider une première année en :
- PASS (parcours spécifique « accès santé ») ;
- Licence (de physique par exemple) avec une option « accès santé en kinésithérapie) ;
- STAPS ou licence de biologie.
Une fois que les aspirants kinés ont intégré un IFMK, la formation dure 4 ans.
4 - Une pratique très utile après un traumatisme
Les soins de kinésithérapie sont principalement nécessaires après un événement traumatique pour le corps. On parle de soins de rééducation. Selon Le Journal des femmes, la kinésithérapie pourra ainsi être indiquée suite à :
- Une tendinite, une entorse ou une fracture ;
- Un accident vasculaire cérébral ;
- Un accouchement (rééducation périnéale) ;
- Un alitement prolongé.
Cependant, le champ de compétences des kinésithérapeutes est très étendu. Au-delà des soins de rééducation, ils peuvent également traiter :
- Des troubles respiratoires (bronchiolite du nourrisson, mucoviscidose…) ;
- Des troubles de la posture (scoliose…) ;
- Des troubles de l’équilibre (vertiges…) ;
- Des troubles circulatoires (varices…).
5 - Il existe deux types de kinésithérapie : kinésithérapie active ou passive
Selon les besoins du patient, le kinésithérapeute utilisera l’une ou l’autre de ces techniques.
- La kinésithérapie active est particulièrement appropriée dans le cas d’une rééducation : elle consiste à faire réaliser des exercices au patient, notamment pour renforcer des muscles qui auraient souffert suite à un accident.
- La kinésithérapie passive consiste à apporter des soins manuels (massages, mobilisation des articulations par des tractions, étirements musculaires…). Ces techniques sont utilisées en particulier pour soigner des inflammations ou des douleurs.
Pour aller plus loin...
Kinésithérapie : quel tarif ? Les kinésithérapeutes sont des auxiliaires médicaux. Pour une séance, le tarif conventionné de l’Assurance Maladie s’élève à 16,13 €. Dans le cadre d’une séance prescrite par un médecin, la Sécurité sociale rembourse 60 % de ce tarif, soit 9,68 €. Votre complémentaire santé vous remboursera 5,95 €. Il restera 50 centimes à votre charge pour chaque séance : il s’agit d’une franchise médicale qui n’est pas remboursable. Attention cependant : certains kinés pratiquent des dépassements d’honoraires, qui peuvent faire augmenter votre reste à charge. Dans ce cas, il faudra vous tourner vers votre mutuelle.
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