7 choses à savoir sur l’hypnose

L’Institut français d’Hypnose donne une définition précise et détaillée de ce qu’est l’hypnose. C’est un état de conscience, situé entre l’état de veille et le sommeil. Il s’agit d’un état naturel, que tout le monde a déjà expérimenté, sans forcément le savoir. L’hypnose est également connue sous le nom de « transe ».

Elle peut arriver de façon naturelle très facilement : par exemple, on entre dans cet état lorsqu’on est captivé par un film ou un livre, ou concentré sur une tâche minutieuse. On oublie la notion du temps et le monde qui nous entoure. Tout le monde est hypnotisable. En revanche tout le monde n’entre pas de la même façon en état d’hypnose.  C’est ce qui explique pourquoi certaines techniques fonctionnent plus ou moins bien selon les personnes.

Notre inconscient stocke des centaines de milliers de données et de souvenirs qui font de nous ce que nous sommes. Ce sont ces données assimilées qui expliquent pourquoi nous agissons de telle ou telle façon, et qui peuvent nous empêcher d’avancer comme on le voudrait. Selon Passeportsante.net, le rôle de l’hypnothérapeute est donc d’inciter notre inconscient à se débarrasser de certaines idées et à les remplacer par d’autres.

Les bases de l’hypnose sont toujours les mêmes : il s’agit d’induire un état de transe chez le sujet afin de « parler » à son inconscient. Néanmoins, il existe plusieurs types d’hypnose, listés par le site de l’Institut français d’hypnose Ericksonienne.

Hypnose traditionnelle

L’hypnose traditionnelle ou « hypnose classique », qui existe depuis 1841, se base sur des suggestions directes et autoritaires, qui seront les mêmes pour toutes les personnes ayant le même objectif. Elle peut être très efficace pour combattre des problèmes comportementaux, comme les phobies. C’est aussi ce type d’hypnose qui est utilisé dans le monde du spectacle.

Hypnose Ericksonienne

L’hypnose Ericksonienne, développée vers 1930 par le psychiatre américain Milton Erickson, est la forme d’hypnose la plus pratiquée actuellement. À la différence de l’hypnose classique, elle s’adapte au patient. Au lieu de le diriger, elle l’accompagne afin qu’il découvre par lui-même ses capacités d’autoguérison. L’hypnothérapeute va donc utiliser un langage adapté à son patient, avec des suggestions indirectes et des métaphores.

La nouvelle hypnose

Elle a été créée dans les années 1970 par les successeurs de Milton Erickson, en particulier Daniel L. Araoz. Elle s’appuie à la fois sur l’hypnose traditionnelle et sur l’hypnose Ericksonienne, mais avec une approche plus douce et moins dirigiste : ainsi, contrairement à l’hypnose Ericksonienne, la nouvelle hypnose n’inclut pas de suggestions post-hypnotiques (faire faire quelque chose à quelqu’un après la séance, sans qu’il le sache et en pensant que l’idée vient de lui-même) ni d’amnésie. Cette méthode emprunte également des techniques à la PNL, et elle s’intéresse au développement personnel.

L’hypnose humaniste

C’est le courant le plus récent. La différence avec les autres types d’hypnose réside dans le fait que l’hypnose humaniste ne consiste pas à mettre la personne en état proche du sommeil, mais au contraire de lui faire accéder à un « état de conscience augmentée », ou conscience supérieure.

À ces différents courants s’ajoute l’autohypnose, qui consiste à pratiquer l’hypnose sur soi-même, sans l’aide d’un thérapeute. Très efficace, cette technique offre l’avantage de pouvoir être pratiquée au quotidien. Elle demande néanmoins un peu d’entraînement. Il est conseillé de commencer par pratiquer l’hypnose avec l’aide d’un professionnel afin de se familiariser avec la technique et l’état d’hypnose.

Aujourd’hui, les bienfaits et l’efficacité de l’hypnose sont reconnus dans de nombreux domaines. Dans le domaine médical et paramédical, elle permet notamment de limiter, voire de supprimer, l’usage de médicaments. Selon l’Institut français d’Hypnose, cette pratique est particulièrement efficace pour soulager :

- La douleur, quelle qu’en soit la cause ;

- Les troubles anxieux comme le stress, les états de panique, les phobies, les problèmes d’affirmation de soi ;

- Les comportements de dépendance comme le tabagisme ou les troubles alimentaires ;

- Les troubles d’ordre psychosomatiques (problèmes dermatologiques ou gastroentérologiques…) ;

- Les troubles psychopathologiques (troubles de l’humeur, de la personnalité…).

L’hypnose est une pratique qui n’implique pas de traitement médicamenteux ni de manipulation corporelle par le thérapeute. Elle ne présente donc aucun danger. Elle est uniquement contre-indiquée pour les personnes psychotiques en phase délirante active. En effet, il sera impossible pour le thérapeute d’établir une connexion avec ces patients.

La personne hypnotisée n’est pas totalement à la merci de l’hypnotiseur. Si l’hypnose ne correspond pas à ce que souhaite la personne sur laquelle elle est pratiquée, la personne n’entrera pas dans un état d’hypnose. Elle pourra aussi ressentir un mal-être qui donnera lieu à un échec de la séance. L’hypnose ne fonctionne que si le patient est motivé, et si les suggestions mentales de l’hypnothérapeute ne vont pas à l’encontre de ses valeurs.

L’hypnose ne nécessite pas de capacité naturelle, ni un pouvoir ou une voix particulière. Il s’agit d’une méthode avec un ensemble de techniques que n’importe qui peut apprendre et appliquer.

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