Contrôle technique
5 choses à savoir sur le contrôle technique 

Selon ecologie.gouv.fr, les véhicules légers doivent réaliser un contrôle technique 6 mois avant le 4e anniversaire de la date de leur mise en circulation. Après ce premier contrôle, il est nécessaire de le renouveler tous les 2 ans.

Il est important de se souvenir de la date butoir, la prise de rendez-vous se faisant uniquement à l’initiative du propriétaire du véhicule. En cas de vente, le propriétaire doit également soumettre son véhicule au contrôle technique dans les 6 mois précédant la transaction.

Consultable sur legifrance.com, le Code de la route prévoit une contravention de 4e classe, soit une amende de 135 €, si le véhicule n’a pas été soumis au contrôle technique obligatoire.

Il est préférable de régler rapidement l’amende. Son montant passe à 90 € en cas de paiement dans les 3 jours. Elle peut être majorée jusqu’à 750 € en cas de retard de paiement. 

Le certificat d’immatriculation (ou carte grise) peut être également saisi dans le cadre d’un contrôle routier. Le propriétaire du véhicule dispose dans ce cas de 7 jours pour circuler grâce à une fiche de circulation provisoire et passer le contrôle technique.

Cet examen obligatoire du véhicule doit impérativement être réalisé dans un centre agréé. Près de 6 500 centres existent en France. Ils sont répertoriés sur le site utac-otc.com. Il est nécessaire de pouvoir fournir l’original de la carte grise le jour du contrôle technique.

Néanmoins, selon la situation, il est possible pour le centre d’identifier le véhicule à partir d’un certificat d’immatriculation provisoire, une fiche de circulation provisoire, une déclaration de perte ou de vol, etc.

Selon autosur.fr, la durée d’inspection du véhicule se situe entre 30 et 45 minutes. Néanmoins, celle-ci peut varier en fonction du centre de contrôle et du type de véhicule.

Autoplus.fr estime le prix moyen du contrôle technique à 70 euros. Il est variable selon les régions et le centre dans lequel il est réalisé, aucun tarif officiel n’étant imposé. En cas de contre-visite, comptez en moyenne 20 à 30 euros supplémentaires.

Si le contrôle technique s’effectue sans démontage du véhicule, il permet tout de même de vérifier 133 points de contrôle (contre 123 points dans sa version précédente). Ecologie.gouv.fr précise que lors de l’examen de la voiture, 9 fonctions essentielles sont contrôlées :

- Identification du véhicule ;

- Équipements de freinage ;

- Direction ;

- Visibilité ;

- Feux, dispositifs réfléchissants et équipements électriques ;

- Essieux, roues, pneus, suspension ;

- Châssis et accessoires ;

- Autres équipements ;

- Nuisances.

À partir de ces points de contrôle, il existe 668 défaillances potentielles, dont 162 mineures, 362 majeures et 144 critiques. Les défaillances majeures sont soumises à une réparation obligatoire, suivi d’une contre-visite dans les deux mois. Les défaillances critiques, elles, constituent un danger immédiat et doivent être réparées dans la journée.

Quels véhicules sont dispensés du contrôle technique ? Selon service-public.fr, certains véhicules sont dispensés de contrôle technique : les voitures sans permis, certains véhicules de collection, les deux-roues et 3 roues, les quadricycles à moteur, les caravanes et remorques dont le PTAC est inférieur ou égal à 3,5 tonnes, les tracteurs agricoles, les voitures immatriculées dans les services diplomatiques ou assimilés, les voitures immatriculées dans les Forces françaises et éléments civils stationnés en Allemagne (FFECSA).

Il y a-t-il un contrôle technique pour les véhicules lourds ? Ce type de véhicule doit passer son contrôle technique dans un centre de contrôle technique de véhicules lourds. Les camions et remorques sont concernés tous les ans, tandis que les cars et autobus doivent faire cette visite tous les 6 mois.