Comment prévenir la fatigue au volant ?
Et si, pour le départ en vacances, on faisait le trajet en voiture de nuit pour gagner du temps ? Bien tenté… Mais ce n’est pas forcément une bonne idée. Découvrez plutôt comment mettre toutes les chances de votre côté pour éviter la fatigue au volant !
Conduire en pleine forme : un enjeu de sécurité routière
La somnolence au volant des conducteurs est responsable d’un tiers des accidents mortels et la première cause de mortalité sur autoroute. Pourquoi ? Parce que conduire, surtout lors de grands départs, réclame une grande concentration. Les deux mains toujours sur le volant prêtes à manœuvrer, les yeux en perpétuel mouvement pour surveiller la route, la signalisation, les autres usagers, avec des petits coups d’œil réguliers dans les rétroviseurs… C’est une activité qui fatigue l’automobiliste, encore plus lors de longs trajets. Quand on circule de nuit, au moment où le corps est physiologiquement « programmé » pour des heures de sommeil, entre 2h et 5h, le risque est très important. Et la somnolence guette. Inutile de compter sur sa volonté ou sa capacité de résistance : il est impossible de lutter contre le sommeil et l'envie de dormir !
Quels sont les signes avant-coureurs de la somnolence ?
Assoupissement, somnolence, hypovigilance, endormissement … Au moment où vous prenez conscience de votre état, il y a déjà longtemps que vous êtes devenu dangereux et que vous avez augmenté votre risque d’accident. C’est pourquoi il est important de détecter au plus tôt les signes d’alertes de baisse de vigilance au volant. Ils peuvent être soit de nature physique :
- picotement des yeux et battement de paupières,
- bâillements fréquents,
- début de courbatures et de raideurs,
- apparition de mouvements automatiques (se masser la nuque par exemple…)
- engourdissements,
- éblouissements et vision troublée …
soit des signes nerveux, modifiant votre perception de l’environnement et votre ressenti au volant :
- découragement, sensation de ne jamais arriver à destination, de trouver la route monotone,
- manque de concentration,
- impression que les autres conducteurs conduisent mal, que la voiture ne fait plus le même bruit,
- oubli des derniers kilomètres parcourus…
Comment prendre la route dans de bonnes conditions pour éviter la fatigue ?
- Partez bien reposé, après une bonne nuit de sommeil. Évitez de prendre le volant après une journée de travail ou de révision. Une fatigue excessive entraîne des difficultés à rester concentré et favorise la somnolence.
- Installez-vous confortablement derrière le volant, réglez correctement vos siège et dossier.
- Lors de la pause déjeuner, prévoyez de consommer léger et sans consommation d’alcool. Un repas trop riche (gras, sucré…) se digère difficilement et donne envie de s’endormir.
- Voyagez dans un véhicule tempéré et bien aéré, sans trop de climatisation pour ne pas souffrir de la chaleur (et donc se fatiguer) lors des arrêts !
- Animez votre trajet en musique, mais pas trop fort… pour ne pas vous déconcentrer !
Faire des pauses régulières durant le trajet
C’est devenu un classique de la sécurité routière, toutes les 2 heures, la pause s’impose ! Faites-en de vrais moments de détente qui rythment le voyage.
- Choisissez un endroit calme, sans danger. Faites un peu d’exercice pour vous dégourdir les jambes : quelques pas, des étirements… ; profitez de l’air frais !
- Sur le réseau autoroutier de Vinci autoroutes, de nombreuses animations vous sont proposées : sport, jeux…
- Hydratez-vous et évitez de boire trop de café. En effet, « l’effet caféine » n’est ni très puissant, ni très durable. Et profitez-en pour grignoter.
- Ouvrez les vitres pour bien aérer la voiture.
- La pause, c’est aussi le moment de retrouver son smartphone pour passer ou recevoir des coups de fils, envoyer ou lire ses sms.
Pour lutter contre la fatigue, reposez-vous
Si vous sentez que la somnolence vous gagne, dès les premiers signes, n’hésitez pas à vous arrêter pour une petite sieste. Votre temps de sommeil ne doit pas être trop long : réglez votre alarme pour dormir entre 15 à 20 minutes, pas plus ! Puis au réveil, avant de reprendre la route, étirez-vous, inspirez bien et marchez un peu. Si la fatigue se fait encore sentir, laissez le volant à un passager en état de conduire.
D’autres conseils et informations de l’association Prévention routière pour ne pas risquer de s'endormir au volant.
Mise à jour octobre 2020