Le permis de conduire fête ses 100 ans !
Ce 31 décembre 2022, le permis de conduire a célébré ses 100 ans d’existence. Retour sur les grandes dates qui ont marqué la longue histoire du permis de conduire.
Avant le 31 décembre 1922, peu de règles...
Pendant longtemps, l’usage des routes fut très peu règlementé. Napoléon avait certes introduit la circulation à droite et le double sens, mais pour le reste, chaque usager était libre de circuler comme il le souhaitait... D’où un nombre important d’accidents. Surtout qu’au début du XXe siècle, le nombre d’automobiles commence à augmenter significativement sur les routes de France.
Comme l’explique La Nouvelle République, afin de limiter les accidents, les préfets ont alors mis en place un « certificat de capacité ». Ancêtre du permis de conduire, ce certificat était délivré après un examen. Sauf que cet examen n’a rien d’obligatoire, ce qui en limite la portée et ne permet pas de rendre les routes plus sûres...
31 décembre 1922, naissance du permis
C’est à cette date que le permis de conduire fait officiellement son apparition dans le Code de la route (lui-même né en 1921). Il devient interdit de conduire un véhicule si l’on n’est pas en possession du « papier rose ». Pour l’obtenir il faut se présenter devant un « expert accrédité par le ministre des Travaux publics » précise Le Progrès. L’examen est accessible dès 18 ans et se veut plus technique que celui proposé pour l’ancien certificat de capacité.
1927, le retrait de permis devient possible
À compter de cette date, les mauvais conducteurs peuvent voir leur permis de conduire suspendu, voire même annulé en cas de récidive. Ce sont les policiers qui sont chargés de faire respecter l’ordre sur la voie publique. On estime qu’en 1926 il y avait déjà plus de 800.000 automobiles en circulation en France.
1957, l’arrivée de l’examen du Code de la route
L’examen du Code la route devient obligatoire. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il faut attendre 35 ans après la création du permis de conduire pour que l’examen du Code de la route devienne officiel. C’est un moniteur d’auto-école, Louis Rousseau, qui a eu l’idée de compiler les questions les plus courantes dans un livret pour vulgariser le code qui n’est qu’une succession d’articles de loi explique France 3.
1971, l’État se charge des examens
Jusqu’à présent, l’examen du permis de conduire est organisé selon les villes et régions explique Le Progrès. Ce qui n’est pas propice à harmoniser les épreuves et le niveau de sélection des candidats. L’État décide donc de se charger des épreuves. Il y a urgence, l’année 1972 marque un triste record avec 18.034 tués sur les routes de France.
1992, création du permis à points
L’instauration du permis à points à fait largement débat dans l’opinion publique. Surnommé « permis peau de chagrin » (Le Parisien), les automobilistes craignent de rapidement perdre leurs permis de conduire. Chacun dispose de 12 points sur son permis, hormis les jeunes conducteurs qui démarrent avec 6 points la première année de l’obtention de leur permis B.
2013, le permis papier disparaît
L’emblématique « papier rose » en 3 volets (en place depuis 1955), à la fois encombrant et peu résistant, disparaît au profit d’un permis de conduire au format carte de crédit. Ce changement s’inscrit dans le cadre de l’Union Européenne qui souhaite harmoniser les formats de permis de conduire. Avant 2013, chaque État possédait en effet son propre exemplaire de permis de conduire. En France, la couleur rose avait été choisie pour éviter la falsification. À noter : si vous possédez un ancien permis de conduire, il reste valable jusqu’en 2033. Après cette date vous devrez le remplacer par un nouveau permis de conduire.
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