« La calligraphie, une autre manière de percevoir le mouvement.»
Comment t’est venue la passion de la calligraphie ?
J’ai toujours été attirée par l’art, et la calligraphie chinoise m’a rapprochée de mes origines. Depuis 6 ans, j’explore également la calligraphie arabe et persane : c’est une discipline assez exigeante et qui me permet aussi de libérer ma créativité. La calligraphie est un art visuel et plastique, qui pour moi se rapproche du dynamisme de la danse et du rythme de la musique. C’est une autre manière de percevoir le mouvement.
Que t’apporte la pratique de l’art au quotidien ?
L’art me permet d’extérioriser mes émotions et m’aide également à me recentrer sur les priorités du quotidien. J’expose aussi depuis quelques temps, dans des cafés, des galeries ou chez moi. Exposer est un challenge continu pour moi. C’est un projet personnel qui, dans son organisation, se rapproche d’un projet professionnel : c’est de la gestion de temps, énergie, stress mais beaucoup de satisfaction à l’arrivée.
Ces expositions me permettent d’aller à la rencontre de nouvelles communautés : à la fois des experts pour leur apport technique, et également des novices qui ont un rapport à l’art plus innocent. L’art est un langage universel qui traverse toutes les générations.
Que représente pour toi la journée internationale des droits des femmes ?
Cette journée met en valeur la femme quel que soit son rôle dans la société. Elle permet de rendre hommage aux grandes femmes qui ont accompli des choses admirables, et également de continuer à se questionner sur les inégalités de notre monde et comment agir avec l’ambition de les réduire.
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